Realisez le texte et identifiez le sens des expeessions et des mots suivants,:
•changer de cap
a)dépasser une limite b)changer de direction c)se diriger vers
•le fleuron
a)découverte b)ornement en or
c)l' élément le plus précieux
•Se querller
a) se défendre b)se disputer c)être en concurrence/ rivalité
•croissant
a) grandissiant b)insignificant c)intéressant



APPRENONS À AIMER LA NATURE! Au fil de mes voyages, j'ai appas que la terre était beaucoup plus petite que je l'imaginais, et que sa capacité de régénération est limitée. J'ai pois conscience qu'il n'y a pas une scule parcelle de notre planète, même éloignée des activités humaines, qui ne soit pas affectée par la dégradation. L'air, l'eau, le sol, le bois, tout est atteint J'ai toujours aime la nature. Quand je m'en éloigne, je souffre. Il ne faut pas la tuer. Nous sommes la nature. Nous avons des ongines et un destin communs, nous sommes sur le meme radeau. Les signes du naufrage s'accumulent, mais nous continuons de foncer dans la nuit noire en dansant et en riant, avec l'arrogance d'êtres supérieurs convaincus d'être les maitres de l'univers. Le Titanic représentait le fleuron de la technique, il n'y avait pas l'espace d'un doute dans l'esprit de ceux qui Texploituit. Notre société y ressemble, par son excès de confiance. Lorsque l'équipage a vu l'iceberg, il a été incapable de changer de cap. Parce que C'était le bateau qui conduisait les hommes et non inverse. Dans les sociétés occidentales, c'est pareil, le progrès nous a happés, nous ne sommes plus les maitres. Ensuite, pendant le naufrage, l'orchestre continuait à jouer, et cette image me touche beaucoup, car nous sommes aujourd'hui face à des menaces sans commune mesure avec ce que l'humanité a connu jusqu'ici et la comédie humaine bat son plein: on se querelle pour des choses futiles, on s'intéresse au virtuel, mais on refuse de regarder la réalité de front. Or, comme dans le Titanic, que l'on soit en première classe ou en fond de cale, tout le monde payera son tribut. L'érosion de la biodiversité est aussi l'une des grandes tragédies actuelles. Quand une espèce disparaît, on franchit l'irréversible. Les gens ont tendance à oublier, mais la biodiversité sert à se nourrir, à se soigner. Enfin, les problèmes d'accès à l'eau, qui sont déjà cruciaux, seront sans doute à l'origine des tensions croissantes entre les hommes, et ceux liés à la pollution chimique créeront de nouvelles maladies. La prise de conscience a progressé; globalement, les gens ont perçu le danger. Sans pour autant agir. Savoir ne suffit pas. Dans le domaine de l'eau comme de l'énergie, il existe aujourd'hui des possibilités techniques pour optimiser les ressources. Il faut apprendre à produire et à consommer mieux, et non pas davantage. Nous avons notre part de responsabilité. Je crois que le préalable à tout est de recréer de l'émotion entre l'homme et la nature, car l'émotion c'est la porte de la conscience. Je suis convaincu qu'il existe des solutions, sans pour autant obliger l'humanité à revenir à une forme de vie archaïque. Nicolas Hulot, dans Notre Temps, juillet 2004, nº 415 (interview)​